Les anciens égyptiens enlevaient les organes et les préservaient dans des pots lorsqu'une personne mourrait. Cependant, le cerveau n'était pas considéré comme étant important et était jeté aux ordures! Malgré tout, les anciens égyptiens ont écrit certains des plus vieux textes médicaux à propos du cerveau, incluant certains cas très spécifiques de lésions cérébrales. Pour en apprendre plus, clique ici (site en anglais seulement).
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Le nombre de neurones nécessaires pour constituer un cerveau est très variable. Des animaux, comme les éponges, n’ont aucun neurone et donc pas de cerveau. Le petit ver rond C. Elegans n’a que 302 neurones, mais c’est suffisant pour qu’il ait des comportements complexes comme l’apprentissage, la reproduction, et la recherche de nourriture. L’organisation de ces neurones est identique pour tous les vers de cette espèce, ce qui est très utile pour les scientifiques qui les étudient. Le cerveau humain a environ 85 milliards de neurones! La structure globale du cerveau (les lobes par exemple) est la même chez la plupart des gens, mais contrairement à C. Elegans, les connexions entre neurones se développement de manière très différente d’un individu à l’autre. C’est ce qui nous permet de nous adapter à de nouvelles situations. L’éléphant d’Afrique a trois fois plus de neurones qu’un humain, mais attention! La taille d’un cerveau n’est pas toujours reliée à l’intelligence. D’autres facteurs ont un impact sur l’intelligence : le nombre de connections entre les neurones, le ratio entre la taille du cerveau et la taille du corps, le nombre de cellules de soutien du cerveau, ou la complexité des synapses.
Alors que le cerveau contient surtout des réseaux de neurones en communication, certaines études ont montré que certains neurones réagissent aux visages et, même, à des personnes précises ! Cette idée, la théorie du neurone grand-mère, suggère qu’une seule cellule est responsable pour reconnaître un individu. En utilisant des électrodes pour enregistrer les réponses des cellules individuelles, les scientifiques ont démontré que lorsque des photos de Jennifer Aniston ou de Bill Clinton ont été présentées aux participants, un seul neurone, contenu dans le lobe médial temporal, répondait. Cette découverte suggère que des types de cellules spécifiques sont impliquées dans la procession de tâches visuelles sophistiquées, nous permettant ainsi d’identifier une personne plutôt qu’une simple forme. En revanche, si la théorie est vraie, perdre cette cellule signifie aussi perdre la capacité de reconnaître une personne. Au moins, il est évident qu’une plus faible quantité de cellules du cerveau sont nécessaires pour reconnaitre des objets familiers, contrairement à ce qui était cru auparavant.
Les structures sont conservées. Vous aurez toujours 4 lobes (frontal, pariétal, temporal et occipital), un cervelet (pour l’équilibre et la coordination) et beaucoup de circonvolutions (reliefs sur le cerveau) et sillons (creux dans le cerveau). En revanche, tout ce que vous faites affecte le cerveau au niveau cellulaire (neurones). Après la naissance, votre cerveau grandit et crée de nouveaux neurones. Il continue de grandir jusqu'à environ 18 ans. Chaque fois que vous apprenez de nouvelles choses, vous créez de nouvelles connections entre vos neurones. Vous pouvez aussi modifier les connections avec l’expérience. C’est ce que l’on appelle la plasticité neuronale, et cela continue tout au long de votre vie !
Non ! Il y a différentes parties dans le cerveau. Nous avons commencé par décrire les lobes, le cervelet et le tronc cérébral. Cependant, si on découpe un cerveau on peut observer de nombreuses autres structures, qui sont plus en profondeur dans le cerveau. Par exemple, le corps calleux, qui connecte les deux moitiés du cerveau, et des structures du système limbique, qui est impliqué dans les émotions, l’apprentissage et la mémoire. Toutes les parties du cerveau sont connectées. Par exemple, une lésion du système limbique peut affecter sa connexion avec le lobe frontal.
http://thebrain.mcgill.ca/flash/a/a_01/a_01_cr/a_01_cr_ana/a_01_cr_ana.html Les foules se sont assemblées autour du Centre des science au Vieux port de Montréal du 8 au 10 juin 2018, dans le cadre du festival Eureka. Il s’agissait de la première fois que Mission cerveau y participait, et nous nous sommes bien amusés ! Durant ces jours de beau temps, nos volontaires ont accueilli des gens de tous âges venus en sortie scolaire, en famille, ou simplement par curiosité. Nous avons faire des activités sur la perception du toucher, le goûter, l’odorat, ainsi que nos activités populaires sur le cerveau et le microscope. Les enfants venaient peut-être initialement pour les skittles, mais ils sont restés pour les sciences. Félicitations aux volontaires de l’année 2018 !
Récipiendaire du niveau secondaire : Lawrie Shahbazian Lawrie vient tout juste de compléter son M.Sc. dans le laboratoire du Dr. Stefano Stefani à l’université McGill, et a été volontaire pour Mission cerveau durant les 2 dernières années. Non seulement Lawrie a reçu des commentaires positifs de la part des professeurs, elle s’est également régulièrement portée volontaire pour représenter Mission cerveau pour le programme Explore de McGill et durant d’autres évènements spontanés. Cette année, Lawrie a été de l’avant en organisant une activité sur la dissection du cerveau sur le campus pour un groupe d’étudiants du CEGEP ! Nous aimerions remercier Lawrie pour tout son travail. Félicitations pour ta nomination en tant que volontaire de l’année niveau secondaire ! Récipiendaire du niveau primaire : Edwin Wong Edwin vient tout juste de compléter son M.Sc. dans le laboratoire du Dr. Tim Kennedy à l’université McGill, et a été volontaire pour Mission cerveau durant les 3 dernières années. Nous recevons constamment des commentaires positifs à propos des habilités exceptionnelles d’enseignement de Edwin. Edwin modifie lui-même les diapositives fournies par Mission cerveau afin de présenter un contenu plus adapté à sa méthode d’enseignement, et ainsi améliorer le message livré à ses élèves. Durant cette année scolaire, Edwin était fréquemment le premier à se porter volontaire pour les évènements d’une journée, incluant le programme Explore de McGill, l’évènement Gairdner, et le programme d’été d’exploration des sciences de McGill. Nous remercions Edwin pour ses efforts et sa passion pour l’enseignement ! Félicitations pour ta nomination en tant que volontaire de l’année niveau primaire ! Récipiendaire pour Mission cerveau Nord : Reiko Reiko effectue présentement un Ph.D. dans le laboratoire du Dr. Robert Zatorre à l’université McGill. Elle a été volontaire pour le programme Nord de Mission cerveau durant les 2 dernières années, travaillant pour améliorer le matériel d’enseignement fourni. Cette année, Reiko a monté à elle seule ou presque notre tout premier vidéo sur les grosseurs de cerveaux, fournissant un outil facile d’enseignement pour les éducateurs et élèves de communautés éloignées, et fournissant à Mission cerveau Nord un modèle innovateur pour notre contenu. Elle a également préparé notre bulletin mensuel à envoyer aux enseignants. Reiko effectue son travail de façon assidue, et se préoccupe indéniablement de notre but de rendre les (neuro)sciences plus accessibles à tous. Nous aimerions remercier Reiko pour ses efforts et son enthousiasme ! Félicitations pour ta nomination en tant que volontaire de l’année dans le cadre du programme Mission cerveau Nord ! Autour du cerveau il y a plusieurs couches qui le protègent et le maintiennent suspendu au crâne. Sous le crâne, il y a une épaisseur d’un tissu caoutchouteux appelé la dure-mère, qui entoure le cerveau. En dessous, il y a une enveloppe appelée arachnoïde, parce qu’elle a une forme de toile d’araignée. Sous l’arachnoïde, il y a l’espace subarachnoïdien, un réseau de protéines qui forme un coussin et contient du liquide céphalorachidien qui maintient le cerveau en place. Enfin, la pie-mère forme une enveloppe tout autour des gyri et sillons du cerveau.
Les informations sur les couleurs sont reçues par des cellules de l’œil : les cônes, qui communiquent directement avec des neurones. Chaque cône répond à un intervalle de fréquence de la lumière différent. Dans la plupart des cas, le daltonisme est dû au fait que les cônes qui sont censés capter différents intervalles de couleur capturent en fait des intervalles qui se superposent. Cela ne veut pas dire que ces personnes voient en noir et blanc mais que le cerveau a du mal à distinguer deux couleurs différentes, comme le vert et le rouge. Il existe des lunettes spéciales qui éliminent les zones de superposition et qui permettent aux daltoniens de voir plus normalement. Les lunettes modifient le spectre lumineux de manière à ce que le cerveau puisse mieux l’interpréter. Certaines personnes ont 4 types de cône au lieu de trois, cela s’appelle le tétrachromatisme (de “tetra”, pour quatre, et “chroma”, pour couleur). Elles peuvent différencier des couleurs que nous ne pouvons pas différencier. Certains animaux ont naturellement 4 types de cône également et peuvent voir des couleurs dans l’intervalle de fréquence ultraviolette! Pour la recherche, les cerveaux sont conservés chimiquement dans du formaldéhyde qui « fixe » les tissus et empêche la dégradation des échantillons. Les scientifiques peuvent ensuite faire des tranches minces et y ajouter des anticorps, qui sont des protéines qui se collent de façon spécifique à d’autres protéines d’intérêt dans le cerveau. Les scientifiques peuvent ensuite quantifier et localiser la présence de ces protéines dans différentes régions du cerveau. Depuis peu, des entreprises proposent de conserver le cerveau de gens à une température très basse, dans de l’azote liquide. Cela s’appelle la cryonie ou cryogénisation. Ces personnes espèrent que leur cerveau pourra être « réanimé » dans le futur, mais cette idée est fortement contestée.
Apprenez-en plus à propos du débat sur la cryonie ici et ici. |
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