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La douleur est la sensation désagréable que vous ressentez lorsque vous touchez un plateau de biscuits chaud ou que vous frappez votre doigt avec un marteau. La douleur est un avertissement de dommages potentiels à votre corps. Nous avons des nerfs spécialisés dans la peau qui détectent la douleur et sont appelés "nocicepteurs". Lorsque la douleur dure plus longtemps que la menace des environnements, elle devient une douleur chronique. Cette douleur chronique empêche les gens de faire des activités quotidiennes. Des recherches sont encore en cours sur comment et pourquoi la douleur devient chronique.
Saviez-vous qu’il y a un petit pourcentage de la population qui ne peuvent pas ressentir de douleur à cause d'une mutation dans leur génome? Cela peut sembler génial au début, mais en fait, ces personnes ont des difficultés pour s'assurer qu'elles ne sont pas en danger de se blesser. Imaginez si vous n'étiez pas capable de ressentir de la douleur lorsque vous touchez un plateau de biscuits chaud? Vous auriez une brûlure plus grave! Donc, notre capacité à ressentir la douleur nous permet de nous protéger. Pour en apprendre plus sur la douleur, clique ici. Une grande partie de la population mondiale est bilingue. Dans le passé, certaines personnes pensaient que le bilinguisme pouvait interférer avec l’apprentissage d’une première langue, mais en fait, il est plus facile d'apprendre des langues quand on est jeune, durant une phase appelé la période critique. C'est une fenêtre de temps où le cerveau est réceptif à l'information linguistique, apprenant finalement à reproduire la langue par la parole (d'autres habiletés sensorielles et motrices ont également des périodes critiques). Il est difficile de savoir exactement quand et pourquoi cette fenêtre se ferme, mais les changements cérébraux pendant la puberté peuvent être impliqués. Les langues apprises tôt dans la vie bénéficient d'une place privilégiée dans le cerveau: leurs effets persistent, même s’ils sont perdus plus tard! Au cours des dernières années, les chercheurs ont suggéré qu'il y avait un avantage bilingue dans la cognition générale. On a découvert que les bilingues ont un meilleur contrôle cognitif dans certaines domaines, et ils sont protégés contre l'apparition de la démence. En effet, ils présentent des symptômes environ quatre ans plus tard que les monolingues! Montréal est un endroit particulièrement idéal pour étudier le bilinguisme en raison de son environnement multilingue. De nombreux projets sont actuellement menés pour mieux comprendre le langage dans le cerveau. Que les commotions cérébrales soient dramatiques ou pratiquement inaperçues, elles résultent toutes en dommages à long terme. De récentes études ont démontré que les commotions pourraient affecter la substance blanche du cerveau, soit l’autoroute qui apporte l’information d’une région à l’autre. Les gens qui ont eu des commotions sont plus enclins à en refaire. Une équipe de chercheurs de l’Université Purdue a découvert que même les joueurs de football qui n’ont jamais eu de commotions cérébrales sont moins performants lors de tests cognitifs en raison de l’impact de leur tête sur leur casque.
Pour en apprendre plus, clique ici. Il y a différentes façons de regarder le cerveau. Un des outils de recherche les plus populaires est l'IRM, ou imagerie par résonance magnétique. Cette méthode utilise un gros aimant et des ondes radios. L'IRM n'est pas considéré comme posant de risque à moins d'avoir du métal dans le corps, tel qu'un stimulateur cardiaque. Un autre type d'imagerie est la tomoscintigraphie par émission de positrons (TEP). Ce type d'imagerie requiert l'injection d'une petite quantité d'un traceur radioactif dans le sang, et de le suivre alors qu'il parvient au cerveau. La TEP expose les patients à une petite dose de radiations, mais celle-ci (5 mSv) est bien en-dessous de la limite annuelle imposée par Santé Canada (50 mSv). Dans la pratique clinique, la tomodensitométrie (CT scan) est le type d'imagerie la plus utilisée, surtout en neurologie et neurochirurgie. Ceci est probablement dû au fait que la tomodensitométrie est plus rapide et moins coûteuse que l'IRM. Un scan CT utilise les rayons X; la quantité de radiations reçues pendant un seul scan est équivalente aux quantités de radiations reçues pendant 2.7 ans de vie normale.
PETITE PAUSE D'HISTOIRE DE LA NEUROSCIENCE... En 1985, l'Hôpital Neurologique de Montréal (aussi appelé Le Neuro) a obtenu le tout premier appareil d'IRM du pays. En février 2019, Le Neuro a cette fois obtenu le tout premier puissant appareil d’IRM à 7 teslas pour corps entier fabriqué par Siemens, qui est à ce jour le plus puissant appareil d'IRM au pays. Ça va sans dire que Le Neuro vise toujours plus haut quand il s'agit des nouvelles technologies pour regarder à l'intérieur du cerveau des gens! Faire une carte du cerveau c’est décrire tous les neurones et leurs connexions. Le résultat est parfois appelé le « connectome ». Les neuroscientifiques ont mis plusieurs années à cartographier un simple millimètre cube d’un cerveau d’une souris et le projet a généré beaucoup de données. Malgré les progrès réalisés sur la compréhension du cerveau, les technologies actuelles ne suffisent pas pour faire une telle cartographie détaillée du cerveau humain. Cependant, il y a beaucoup d’initiatives d’envergure dont le but est de comprendre le cerveau et d’intégrer la recherche en neurosciences. Le projet « BRAIN Initiative » lancé par le président Américain Barack Obama a pour but de développer des technologies qui peuvent aider les neuroscientifiques à comprendre les activités du cerveau, les circuits nerveux, et ultimement être capable d’intervenir dans les maladies neurologiques. Le Projet du Connectome Humain (photo ci-dessus) aux États-Unis utilise une technique de visualisation du cerveau appelée imagerie à résonance magnétique (IRM), ainsi que d’autres techniques non-invasives, pour comprendre le connectome à l’échelle du cerveau entier, plutôt qu’au niveau des neurones individuels. Le Projet du cerveau humain, commencé par Henry Markram, tente d’effectuer de l'ingénierie inversée sur le cerveau et de le modéliser à l’aide d’outils informatiques.
HISTOIRE Au tout début de la psychologie, Franz Joseph Gall a développé une théorie appelée la phrénologie, qui soutient que la personnalité peut être déterminée à partir de mesures des bosses du crâne. C’est vrai que le cerveau peut changer de taille et de forme lorsque nous apprenons et faisons l’expérience de nouvelles choses, mais ceci ne se voit pas à l’extérieur du crâne! LES PERSONNES BÈGUES SONT-ELLES NERVEUSES, OU SE PASSE-T-IL QUELQUE CHOSE DANS LEUR CERVEAU ?1/29/2019 Il y a plusieurs types de bégaiements. Le bégaiement neurogénique survient parfois après un accident au cerveau comme un accident vasculaire cérébral (AVC), et le bégaiement psychogénique est associé aux maladies mentales. Mais le type de bégaiement le plus commun est le bégaiement développemental, qui apparaît chez les enfants de 2-4 ans alors qu’ils apprennent à parler. Ce type de bégaiement est surtout héréditaire. Certaines étudies suggèrent qu’il est transmis de parents à enfants avec une composante héréditaire allant jusqu’à 70%. Les scientifiques peuvent déterminer le degré d’héritabilité en faisant des études sur les différences de fréquence des maladies entre les jumeaux identiques et les jumeaux non-identiques.
Le bégaiement peut s’aggraver dans des situations de stress, mais à la base il est considéré comme un désordre neurologique et non pas seulement un problème d’anxiété. Le bégaiement développemental est souvent associé à des problèmes de structure du cerveau. Par exemple, le gyrus frontal inférieur gauche des enfants qui bégaient a une matière grise anormale, ainsi que moins de matière blanche qui la connecte au reste du cerveau. Cette région est impliquée dans la production du langage, et correspond à peu près à la région de production du langage parlé appelée « aire de Broca ». Pour en apprendre plus, visitez l’Association des jeunes bègues du Québec. Un mal de tête est une perception de douleur dans la tête. Il peut être déclenché par une variété de causes passant du stress et de la tension (le plus commun) aux tumeurs (rare), et même par l'abus de certains médicaments. Le mécanisme peut différer tout dépendant du type de mal de tête, et plusieurs ne sont pas encore compris. Par contre, plusieurs maux de tête impliquent de la douleur projetée, ou une douleur ressentie dans un endroit différent de sa véritable origine. Par exemple, certains maux de tête peuvent provenir de problèmes au niveau du cou ou des épaules.
Les maux de tête causés par de la tension arrivent souvent après une période de stress ou de fatigue. Les récepteurs de douleur sont activés au niveau de la tête, du cou, et des épaules, ce qui se transforme en une sensibilité musculaire. Nous ne sommes toujours pas certains de ce qui activerait initialement ces récepteurs à la douleur. Les migraines sont des maux de tête récurrents et très douloureux. Elles sont souvent d'un seul côté de la tête, durent moins de 72 heures et peuvent provoquer de la nausée, ou une hypersensibilité à la lumière ou au son. Maintenant, plusieurs scientifiques croient qu’elles sont causées par une vague d'activité cérébrale anormale appelée dépression corticale propagée. Cette vague d’activité dans le cerveau peut éventuellement se rendre au nerf trijumeau, un nerf responsable de transmettre les signaux du toucher et de la douleur provenant du visage. Cette stimulation du nerf trijumeau est ressentie comme un mal de tête. L’origine de cette vague d’activité cérébrale est aussi incertaine. Le sommeil est régulé par deux systèmes du corps humain: l'homéostasie de l'éveil et du sommeil, ainsi que l'horloge biologique circadienne. Lorsque nous sommes éveillés pendant une longue période de temps, le système d'homéostasie mesure le besoin de sommeil qui s'accumule et informe qu'il est temps de se reposer. L'horloge interne circadienne régule l'heure à laquelle on s'endort et on se réveille chaque jour. Cette horloge biologique est contrôlée par une partie du cerveau appelée noyau suprachiasmatique (NSC), un groupe de cellules dans l'hypothalamus qui répond aux signaux de noirceur et de lumière. Les perturbations dans ces systèmes peuvent causer des problèmes de sommeil, comme l'insomnie.
Pour en apprendre davantage, visitez le site du sommeil et de médecine générale. Le film "Les 50 premiers rendez-vous" est-il réaliste? L'amnésie dans les films est souvent problématique. Il y a deux types d'amnésie: antérograde et rétrograde. Les gens souffrant d'amnésie rétrograde perdent la mémoire de leur passé, mais sont encore capable de former de nouveaux souvenirs. L'amnésie antérograde est le contraire: les souvenirs du passé sont intacts, mais les patients sont incapables de créer de nouveaux souvenirs. C'est ce type d'amnésie qui est décrit dans "Les premiers 50 rendez-vous". Cependant, l'amnésie antérograde ne se "réinitialise" pas chaque nuit comme dans ce film. En fait, les évènements sont oubliés aussitôt qu'ils quittent la mémoire temporaire, ou aussitôt que le cerveau arrête de se concentrer sur l'information. Cela signifie que le patient oublie à chaque quelques minutes. |
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